Boulevard des Airs
Petit post consacré à la découverte d’un groupe – Boulevard des Airs – venu le temps d’une 1ére partie investir la scène du Phare.
Une première approche plutôt décontractée à l’arrivée dans les lieux, ça discute, ça sourit, ça s’éparpille… forcément, ils sont une petite dizaine et rassembler la troupe au complet me parait un vrai petit challenge perso. Après un petit rush vidéo, et leurs balances terminées, je prendrais place en devant de scène afin de découvrir davantage ce qu’ils ont « dans le bide » !
Me voilà bien surprise, par une musique « cuivrée », délicieuse et une énergie juste débordante.
La lumière est faible, très faible, trop faible… et les bougres, bon dieu, qu’ils sautillent !!!
Malheur que les prises sont difficiles, mais bonheur : ils donnent. Du sourire, de la chaleur, de l’énergie ! Une vraie bouffée d’air(s)…
Pour découvrir d’autres images, c’est ici !
La Belle Soirée #3
Cette soirée là s’appelle La Belle Soirée… et pour cause…
C’est la 3éme édition. Un plateau d’artistes, dans le cadre majestueux du théâtre antique de Vienne. Une soirée au rythme des découvertes.
Citizens, tout d’abord : belle énergie et beau contre-jour pour une presta photographique qui s’annonce corsée avec ce plein soleil qui arrive du fond de scène. Puis, la lumière du jour s’apaisera pour laisser place à une Catherine Ringer en pleine forme. Le soleil de cette soirée c’est elle ! Un véritable monstre de la scène. Elle n’a pas une énergie, mais plusieurs, qui cohabitent… à la fois rock’n’roll, touchante, gaie, ensoleillée, rageuse… un cocktail de vitamines – noires-blanches-grises – un véritable hymne à la vie, à l’amour. C’est accompagnée de son fils Raoul Chichin, qui reprend avec brio les tubes d’un papa parti bien trop tôt, qu’elle reprend les tubes des Rita qui obligent nos petons à cogner les pierres du théatre antique…
Puis, c’est un véritable travail de fourmis qui se déploie à ciel ouvert avec un changement de scène remarquable… les petites mains travaillent, et elles le font bien.
Et c’est au tour de la poupée…
Un sourire en guise de mot d’accueil, qu’on ne s’y trompe pas : la petite silhouette aux allures de petite fille sage est une grande au caractère bien affirmé. Un visage de cire et des yeux trop grands pour elle : elle a 2 pastilles rondes d’un bleu éclatant qui témoignent de sa passion et de son enthousiasme d’être ici. Une voix cristalline et ample dans un tout petit corps… Bluffée, je suis bluffée…
Tout simplement jolie, non de sa plastique ma foi frôlant la perfection, mais de son énergie et de son naturel enthousiasme.
Selah Sue, c’est une étoile qui monte, qui monte…
Et encore merci à mes partenaires de soirée… et à toute la bourgeoisie qui boit du champagne…
Noël de mai…
Cela fait des semaines que je me prépare mais malgré quelques briefs, avant le départ, je ne sais toujours à quoi m’attendre.
Ce soir sera ma première fois… et comme toute première fois, on en a envie autant qu’on la redoute… première fois d’une scène aussi vaste, d’un stade, d’un show aussi grand, d’une foule aussi dense… J’aime beaucoup Coldplay, ce groupe a accompagné de beaux souvenirs dans ma vie, et s’ajoute alors à cette ambiguïté de joies et de peurs, un côté émotionnel que je ne maîtrise pas.
45 000 personnes attendues. Quelques murmures de ce soir là, parlent même que les 50 000 sont atteints. Je ne sais pas, je n’ai pas compté, mais la vache ! Qu’ils étaient nombreux !!!
Arrivée après quelques longues minutes (heures ?) d’attente pour atteindre le Nikaïa. Avec mon contrat en main, j’arrive comme les VIP, au pied de la salle. Classe. Une fois la paperasse effectuée, me voici avec un triangle jaune fluo collé sur le torse : l’accrédit’, le passe-magique… qui colle vachement pour la peine, (m’a tout de même bousillé mon fétiche shirt coton le bougre !)…
Il y a un énorme portail. Gigantesque. Je suis obligée de coller l’arrière de ma tête à ma nuque pour en voir le sommet… comme lorsque petite, je voulais regarder l’étoile au sommet du grand sapin de noël. C’est un peu ça d’ailleurs ce soir. Noël. Enfant, on attend ça pendant des jours, des semaines et puis lorsqu’on y est, on est à la fois surexcité et anxieux. Une joie craintive. C’est celui-ci le sentiment.
Il y a 2 premières parties où je tente de prendre en main la scène. Une scène énormissime. Difficile. Je mesure 1m56. Pile poil. La scène est à 1m60 du sol. Même en posant mon boîtier sur la scène, je ne vois pas mon viseur. Du coup, ce n’est plus du tout Noël… panne de guirlandes lumineuses et scintillantes…
Je n’ai pas le choix. Je cherche d’autres angles, prends du recul, change d’objectif, de cadrage, essaie d’apprivoiser cette lumière blanche de « stade ». Je trouve ma solution pour gagner quelques centimètres : faire un amas des câbles circulant au pied de scène pour grandir un peu. ça le fait.
21h30. Devant ce grand portail où nous sommes raccompagnés après les 3 morceaux autorisés à photographier. Nous sommes désormais plus nombreux à attendre le groupe. Nous discutons un peu. Je perfectionne un peu mon anglais (merci Louisa), et aux vues de mon souci de taille, je parle ouvertement de cette difficulté espérant un peu de compréhension et souplesse des géants. Niette. Bienvenue dans la jungle…. Le portail s’ouvre.
Nous sommes accompagnés en devant de scène. Les accréd’ sont vérifiées. Des gros bides en tee-shirt noirs nous expliquent que la zone est là ! Comment ça ? 4 m2 pour 15 photographes ? Le repérage d’avant n’a donc servi à rien… Mon tas de câbles n’est plus là : il y a un guguss qui a pour job le démélage de câbles ! Sûr !
Mes voisines ne sont autres que les aisselles poilues de mes collègues. Chouette.
Même pas grave, le show va commencer et il va falloir que je gruge, m’étire, me grandisse. J’ai 9 minutes. Pour faire mes preuves et ramener de beaux clichés à ceux qui me font confiance ce soir (petit coup de pression au passage…).
J’étais trop bien placée et les aisselles d’à côté n’ont pas aimé. Me voilà descendue niveau rdc par une petite béquille amicale dans la cuisse. You’re welcome… Que néni, je ne suis pas venue pour tricoter un pull en laine : je suis la pro du pas de crabe ! Je reprends ma place.
Je ne vous expliquerais ni comment, ni pourquoi mais Doudou est dans le sac, et la bonne étoile avec moi. C’est devant mon objectif que Chris Martin prend son pied avec son guitariste, et danse dans un tourbillon de confettis… Le spectacle est juste fabuleux.
La prod a distribué des bracelets de couleurs lumineux à tous les spectateurs. Ces gadgets ont la particularité de s’allumer sur commande. Plusieurs coloris sont disponibles et une fois la salle plongée dans le noir, l’effet produit est saisissant. Une prairie de taches colorées fleurit aux pieds des musiciens. De quoi réaliser de jolies images d’ambiance…
9 minutes de combat. 9 minutes de sueurs. J’ai l’impression de descendre d’un ring… exténuée. Mais j’ai dans la boîte de l’image comme je l’aime. Difficile, complexe, granuleuse…
Place en fond de gradin. Une traversée de foule pour bibi (wahou…), une bière très fraîche, un passage de bracelet pour rentrer dans cette bulle de couleurs, et puis profitez (aussi) du spectacle.
Finalement, c’était un peu Noël ce soir.
Mickaël… sort de ce corps !
J’ai des tas de reportages à vous faire découvrir…
Mais mon activité photographique va bien, très bien, trop bien… et je n’ai plus le temps de m’occuper de mes canaux de com’ et de partage. Je cours, je cours, je cours… tel un petit furet aux travers de diverses commandes photo, avec une météo capricieuse n’arrangeant pas mes plannifications !
Alors, juste pour vous faire patienter, avant de partager avec vous tout plein de nouveautés, voici la révélation de la soirée de la veille…
Le Thriller live… La célébration du King of the Pop.
Un petit public (700 personnes) mais composé de vrais fans qui sont venus faire revivre la légende.
Dès les premiers morceaux, le public est déjà debout. Le show commence par les Jackson 5 qui entonnent « ABC » avec leur pantalon en pattes d’éléphant, se poursuit par les Jacksons en tenue disco par « Shake your body » pour s’épanouir enfin dans un feu d’artifice sans fin de hits des années solo de la pop star : « Beat it », « Thriller », « Bad », « Billie Jean », etc.
Un spectacle étourdissant de plus de 2 heures réunissant danseurs, chanteurs et musiciens en live pour la célébration de LA légende de la Pop.
Mickaël…
Sort de ce corps !!!
L’état français comme fossoyeur de la photographie…
Placardées dans le métro de Londres, des affiches ont fait la promo des plages françaises de Bretagne et Normandie. Sympa. Sauf que la photo montre… une plage d’Afrique du Sud ! Oups.
Pour rappel de l’actu : l’agence de Développement du Tourisme en France, Atout France, est la risée des journaux britanniques. Elle a financé une campagne de publicité en Grande-Bretagne pour un montant de
716 000 € et se retrouve avec des affiches, placardées dans le métro londonien, montrant une plage d’Afrique du Sud pour illustrer une plage du nord de la France !
Cette histoire illustre, une fois de plus, le manque de compétence professionnelle de certains communicants et le mépris avec lequel ils considèrent l’image photographique en illustrant leur campagne de visuels à bas coût (7€ pour ces photos piochés dans des photostocks).
Vous allez me dire, qu’on est dans le monde de la pub… et que tous les excès sont permis. Le mensonge (plus vendeur peut-être ?) l’est donc également… Est ce que c’est le devoir de Atout France (un organisme public) de tromper son monde en validant des images fausses ou truquées ?? On se moque, non seulement des lecteurs de cette campagne, mais aussi des acteurs du tourisme des sites considérés, et bien entendu des photographes professionnels qui auraient pu travailler pour cette entité. Ah oui, le budget total de la campagne est de 716 000 €… Sur la base des prix ci-dessus, en étant super optimiste, vu le nombre de photos utilisées, l’investissement photo doit représenter dans les 1% du budget. C’est une campagne reposant avant tout sur la photographie, qui doit donner envie de boucler sa valise pour foncer voir les mangeurs de grenouille…
Bref… belle valorisation de notre métier.
Je vous conseille l’article de Philippe Durand qui révèle le trucage des autres visuels de la campagne ici.
Et pour finir, toutes mes excuses au photographe indépendant habitant la Manche qui est en train de se suicider en lisant ces lignes…
Plus d’informations ci-dessous:
I still loving youuuuuuuuuuuuuu…
Pour ne rien vous cacher, j’avais déjà rencontré le groupe il y a 3 ans pour l’inauguration de l’Axone à Montbéliard (le plus grand équipement culturel et sportif entre Dijon et Strasbourg), où Scorpions avait déjà joué à guichets fermés. Je me rappelle avoir déjà été bluffée par leur pêche.
Ce soir, c’est le Phare qui leur a concocté une bien jolie scène et qui avec ses 6100 spectateurs, bat le record de remplissage de la salle. Avec un tel accueil, le groupe a relevé le défi et nous confirme qu’il n’a rien perdu de ses années Rock…
Pass « all access » ce soir… portes ouvertes des « dessous » de scènes, et véritable régal d’être une petite fourmi dans ce décor grandiose et démesuré… le groupe joue le jeu et m’offre un véritable show en s’offrant littéralement sous l’objectif. EXTRA !
C’est en fin de concert que le slow mythique de mes tendres années, Still Loving You, déploie ses acoustiques… joli moment d’émotion… S’en suit un autre hit, chanson officielle pour la paix, le fameux Wind Of Change…
Après 2h de concert, le groupe salue la foule et s’en va sous les hourras du public. De rappels en rappels, le Phare ne veut plus les quitter… 47 ans après la création du groupe (oui oui, 1965 !!!), cette formation mythique continue de « piquer » les foules.
Respect !
Si on chantait…
Cette voix tremblante là, je la reconnaitrais entre 1000…
Après avoir tournoyé et m’être fait écraser les orteils durant mes jeunes années, pour des rocks acrobatiques inégalables au bras de mon frangin, aux sons rythmés de « Lili voulait allait danser », ce sont d’innombrables souvenirs qui ont été bercé par sa multitude de tubes qui me reviennent en mémoire.
Ce soir, je redécouvre ces airs connus différemment. Il y a cet orchestre symphonique d’abord. 40 musiciens venu accompagner Julien Clerc, qui nous ont offert un spectacle inédit où l’ensemble de ses grands standards, ainsi que ses toutes dernières chansons, ont été réorchestrés.
Et puis, il y a l’âge, le temps qui traîne, défile… qui nous rappelle à quel point ces moments passés sont d’une richesse rare. Ce n’est rien, tu le sais bien, le temps passe, ce n’est rien…
Nostalgique ? Peut-être. Mais un régal de rencontrer le personnage. Qui malgré une première approche rieuse sur un parking surbooké, n’a pas besoin de trop de mots pour afficher sur son visage, un sourire éclatant et révélateur de son plaisir d’être là.
2000 spectateurs, un répertoire où l’on a que l’embarras du choix et 3 rappels que le chanteur offre avec plaisir à son public. Un orchestre classique qui sonne pop en cette soirée au Phare…
Majestueuse Irlande…

L’espace de toutes vos émotions…
Si la ballade en centre-ville chambérien, annécien, annemassien, albertvillois… (bref, une communication dans les départements de Savoie, de Haute-Savoie, de l’Isère et de l’Ain) … vous dit, en levant les yeux, vous rencontrerez sûrement ceci :
La communication sur les spectacles du 1er semestre 2012 pour le Phare, fraîchement réalisée…
Et si vous préférez, par ce froid de canard, flâner dans votre canapé, vous ne raterez pas cette même création déclinée pour la presse (s’il vous plaît…).
Made in Caroline MOUREAUX herself !…