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« M »… le magnifique !
Pour moi, c’était LA presta de l’année.
Parce que bluffée suite à sa première venue au Phare en 2009, je n’ai cessé de suivre son actualité. Les échos et la presse disait de médiocres choses sur cette dernière tournée, ce dernier album. Je n’ai pas souhaité les écouter afin de me faire ma propre opinion… oh que j’ai bien fait !
La même énergie, la même passion, le même goût de cette transmission du plaisir.
Génialissime et grandiose ! L’homme en coulisse à l’allure pépère et hagard, se transforme une fois les pieds sur scène. Un véritable Gremlins qui passé l’heure, devient une véritable bête de rock ! Une traversée de salle en porté de foule sans interrompre les riffs de guitare… je suis bouche-bée.
Un show explosif, déjanté, festif et ultra-communicatif… J’M !
Clowneries…
C’est en ce moment même sous chapiteau ! Courez-y !
Le Chapiteau Théâtre Compagnie a installé une nouvelle fois son chapiteau au Carré Curial de Chambéry pour monter une des œuvres les plus connues du poète et écrivain roumain Matéi Visniec : Petit boulot pour vieux clown.
Réunis par hasard après des années de séparation pour répondre à une annonce d’embauche, Nicollo, Filippo et Peppino attendent d’être reçus. Ces vieux clowns autrefois amis se remémorent alors le temps de leur « splendeur », et évoquent les souvenirs communs et les rêves partagés. Mais la joie des retrouvailles fait bientôt place à la rivalité car le théâtre n’offre qu’un « poste de vieux clown »… Dans cet espace « sans fenêtre », nous voici confrontés à la petitesse humaine : querelles, trahisons et coups bas…
La vieillesse semble prisonnière de cet espace clos. En témoignant de l’heureuse époque qu’ils peuvent aujourd’hui seulement envier en écoutant la fanfare du cirque passée au loin, Visniec fait écho à sa propre vie et nous montre bien la frustration de l’artiste vivant sous la censure communiste. Matéi Visniec quitta effectivement sa Roumanie natale en 1987 en demandant l’asile politique en France.
Lucia Pozzi, qui était déjà à la baguette de « La Cantatrice Chauve » l’an passé, offre à ses spectateurs une mise en scène dont elle a le secret : entre rires et larmes. On en ressort chamboulé et partagé par le cynisme d’un monde de rivalités toujours d’actualité, mais le plaisir, ultime, de ces 3 clowns à jouer ensemble.
Du 26 mars au 7 avril, sous chapiteau (Carré Curial)
Du mardi au samedi à 20h30, le dimanche à 17h.
Port du casque obligatoire
Suivi de chantier et constitution des archives photographiques de la réhabilitation de la Maison du Lac par la Communauté de Communes du Lac d’Aiguebelette.
C’est un exercice que j’apprécie particulièrement, car pour l’avoir déjà effectué pour d’autres projets, celui-ci mêle différents aspects que j’affectionne particulièrement. La rencontre humaine en premier lieu : différents corps de métier se croisent, s’entendent, se heurtent pour finalement aboutir à une réalisation commune. Il y a les métiers de terrain : les constructeurs, bâtisseurs, chefs de chantier, élagueurs, paysagistes… et les autres : architectes, administratifs, communicants, élus,… autant de rencontres, de partages, de cafés au coin d’un bureau ou sous une grue, en petite robe-talon ou bonnet, mitaines, nez rougi et vapeur de froid à chaque mot prononcé. Il y a des sourires, des regards, des images. Se faire petite et présente à la fois.
Il y a ensuite, les prises de vues réalisées hebdomadairement.
Le chantier sous tous ses angles : au ras du sol, au sommet d’une grue, du haut d’un point de vue, sur/sous la charpente, depuis le lac, depuis la montagne, à pied, en échelle, en parapente…
Les aléas de la construction, de la météo, mettre la main à la pâte pour faciliter une photographie, un rendu, un service. Un tel projet, or le béton et la ferraille, demande une sacrée coordination humaine pour un bel aboutissement.
Je suis la petite souris sur la chantier, la présence discrète pour les archives… il y a biensûr le rendu photographique, essentiel, mais également ce fourmillement d’individus, les différentes pièces pour que le puzzle soit complet… et réussi.
Pour suivre le chantier, c’est ici !
A suivre…
Je n’aime pas le poisson.
Une fin d’année 2012 en « dents de scie »… il y a des poissons qu’il ne vaut mieux pas croiser lorsque l’on part faire de la plongée sous-marine dans la mer des caraïbes…
Episode un peu rocambolesque, opération du pied la veille d’une prestation, indémnités qui ne suivent pas (les artisans ne sont vraiment pas aidés en France… c’est une parenthèse, et point le sujet de cet article mais il fallait le dire), il y a les clients qui comprennent, et les autres… Des heures de téléphone, de morphine, de téléphone, d’essais de « solutionnage », de téléphone, de collègues qui dépannent, de téléphone, de kiné, de tentative de prises de vues en béquille, de rires, de coups de bourdon, de neige, que dis-je : de montaaaaagnes de neige à franchir en béquille !… bref, fin d’année 2012 et début d’année 2013 avec de beaux imprévus quotidiens.
Tout va mieux, et je peux reprendre un rythme désormais plus normal.
Pendant ce temps-là, je n’ai pas chomé, mais je n’ai pas partagé avec vous mes péripéties photographiques quotidiennes. Je me rattrape.
Il y a les prestations photographiques des évènements du Phare visibles ici, et d’autres beaux projets en cours de finalisation, dont je vous parlerais très prochainement.
Merci aux messages, coups de pouce, clients compréhensifs, belles ondes envoyées de ça et là.
J’ai tout pris, en plein coeur, et je vous en remercie.
Belle suite à nous.
Epoustouflante…
Dans la série, « je ne veux pas que mon amoureux rencontre cette personne », je vous présente Véronic DiCaire…
Elle a tout. Vraiment tout (quoique je suis sûre que son petit orteil droit est un peu déformé… ) !
Un sourire qui illumine son petit minois, la jolie blonde a de l’humour, de l’esprit et même du talent ! Accessible, simple, souriante… avec un petit accent québécois qui ne gâche rien.
Un « one wo-man Show » décoiffant… Une quarantaine de voix en une seule !
En passant de Piaf à Rihanna, son répertoire est large.
Chanter, jouer, faire rire, Véronic DiCaire nous a offert un sepctacle de variété complet et divertissant.
Je suis sous le charme…
« Chéri, tu fais quoi ce soir ?
Tu restes à la maison, hein ?… «
Plus d’images, c’est ici.
En ces couleurs d’automne…
Etats des lieux et recensement photographique des hangars à bateaux des abords du Lac d’Aiguebelette. Selon la météo, c’est agréable, très agréable ou plutôt pénible (à bord du bateau, le crachin matinal contraint à nettoyer sans cesse le matériel). Oui, je suis accompagnée du garde particulier des lieux, pour une découverte privilégiée des abords du lac, vues de l’eau.
Le cadre est magique et somptueux. J’ai un beau métier.
Dans ma benz-benz-benz…
Jeudi 25 octobre, Mercedes-Benz lançait son nouvel utilitaire urbain le Citan, avec une campagne imaginée par l’agence win-win qui a bousculé les codes traditionnels de la communication des véhicules utilitaires.
Le Citan (créé sur la base du Kangoo) se veut un utilitaire compact urbain qui revendique son statut premium (Mercedes-Benz oblige) tant en terme d’image, de qualité, de sécurité que de plaisir de conduite.
Le fameux « Bye bye les fourgonnettes » traduit la volonté de se différencier des autres utilitaires, ramenés justement à de simples « fourgonnettes ». C’est moderne et plein d’humour, avec des choix audacieux et radicaux en termes de design et de couleurs.
Et qui est-ce qu’on appelle pour les images de la soirée de lancement ? C’est Bibi !
Ce n’est pas publiable (respect du choix du client), mais c’est bon pour l’égo. Et la soirée fut fort belle !
Boulevard des Airs
Petit post consacré à la découverte d’un groupe – Boulevard des Airs – venu le temps d’une 1ére partie investir la scène du Phare.
Une première approche plutôt décontractée à l’arrivée dans les lieux, ça discute, ça sourit, ça s’éparpille… forcément, ils sont une petite dizaine et rassembler la troupe au complet me parait un vrai petit challenge perso. Après un petit rush vidéo, et leurs balances terminées, je prendrais place en devant de scène afin de découvrir davantage ce qu’ils ont « dans le bide » !
Me voilà bien surprise, par une musique « cuivrée », délicieuse et une énergie juste débordante.
La lumière est faible, très faible, trop faible… et les bougres, bon dieu, qu’ils sautillent !!!
Malheur que les prises sont difficiles, mais bonheur : ils donnent. Du sourire, de la chaleur, de l’énergie ! Une vraie bouffée d’air(s)…
Pour découvrir d’autres images, c’est ici !
Noël de mai…
Cela fait des semaines que je me prépare mais malgré quelques briefs, avant le départ, je ne sais toujours à quoi m’attendre.
Ce soir sera ma première fois… et comme toute première fois, on en a envie autant qu’on la redoute… première fois d’une scène aussi vaste, d’un stade, d’un show aussi grand, d’une foule aussi dense… J’aime beaucoup Coldplay, ce groupe a accompagné de beaux souvenirs dans ma vie, et s’ajoute alors à cette ambiguïté de joies et de peurs, un côté émotionnel que je ne maîtrise pas.
45 000 personnes attendues. Quelques murmures de ce soir là, parlent même que les 50 000 sont atteints. Je ne sais pas, je n’ai pas compté, mais la vache ! Qu’ils étaient nombreux !!!
Arrivée après quelques longues minutes (heures ?) d’attente pour atteindre le Nikaïa. Avec mon contrat en main, j’arrive comme les VIP, au pied de la salle. Classe. Une fois la paperasse effectuée, me voici avec un triangle jaune fluo collé sur le torse : l’accrédit’, le passe-magique… qui colle vachement pour la peine, (m’a tout de même bousillé mon fétiche shirt coton le bougre !)…
Il y a un énorme portail. Gigantesque. Je suis obligée de coller l’arrière de ma tête à ma nuque pour en voir le sommet… comme lorsque petite, je voulais regarder l’étoile au sommet du grand sapin de noël. C’est un peu ça d’ailleurs ce soir. Noël. Enfant, on attend ça pendant des jours, des semaines et puis lorsqu’on y est, on est à la fois surexcité et anxieux. Une joie craintive. C’est celui-ci le sentiment.
Il y a 2 premières parties où je tente de prendre en main la scène. Une scène énormissime. Difficile. Je mesure 1m56. Pile poil. La scène est à 1m60 du sol. Même en posant mon boîtier sur la scène, je ne vois pas mon viseur. Du coup, ce n’est plus du tout Noël… panne de guirlandes lumineuses et scintillantes…
Je n’ai pas le choix. Je cherche d’autres angles, prends du recul, change d’objectif, de cadrage, essaie d’apprivoiser cette lumière blanche de « stade ». Je trouve ma solution pour gagner quelques centimètres : faire un amas des câbles circulant au pied de scène pour grandir un peu. ça le fait.
21h30. Devant ce grand portail où nous sommes raccompagnés après les 3 morceaux autorisés à photographier. Nous sommes désormais plus nombreux à attendre le groupe. Nous discutons un peu. Je perfectionne un peu mon anglais (merci Louisa), et aux vues de mon souci de taille, je parle ouvertement de cette difficulté espérant un peu de compréhension et souplesse des géants. Niette. Bienvenue dans la jungle…. Le portail s’ouvre.
Nous sommes accompagnés en devant de scène. Les accréd’ sont vérifiées. Des gros bides en tee-shirt noirs nous expliquent que la zone est là ! Comment ça ? 4 m2 pour 15 photographes ? Le repérage d’avant n’a donc servi à rien… Mon tas de câbles n’est plus là : il y a un guguss qui a pour job le démélage de câbles ! Sûr !
Mes voisines ne sont autres que les aisselles poilues de mes collègues. Chouette.
Même pas grave, le show va commencer et il va falloir que je gruge, m’étire, me grandisse. J’ai 9 minutes. Pour faire mes preuves et ramener de beaux clichés à ceux qui me font confiance ce soir (petit coup de pression au passage…).
J’étais trop bien placée et les aisselles d’à côté n’ont pas aimé. Me voilà descendue niveau rdc par une petite béquille amicale dans la cuisse. You’re welcome… Que néni, je ne suis pas venue pour tricoter un pull en laine : je suis la pro du pas de crabe ! Je reprends ma place.
Je ne vous expliquerais ni comment, ni pourquoi mais Doudou est dans le sac, et la bonne étoile avec moi. C’est devant mon objectif que Chris Martin prend son pied avec son guitariste, et danse dans un tourbillon de confettis… Le spectacle est juste fabuleux.
La prod a distribué des bracelets de couleurs lumineux à tous les spectateurs. Ces gadgets ont la particularité de s’allumer sur commande. Plusieurs coloris sont disponibles et une fois la salle plongée dans le noir, l’effet produit est saisissant. Une prairie de taches colorées fleurit aux pieds des musiciens. De quoi réaliser de jolies images d’ambiance…
9 minutes de combat. 9 minutes de sueurs. J’ai l’impression de descendre d’un ring… exténuée. Mais j’ai dans la boîte de l’image comme je l’aime. Difficile, complexe, granuleuse…
Place en fond de gradin. Une traversée de foule pour bibi (wahou…), une bière très fraîche, un passage de bracelet pour rentrer dans cette bulle de couleurs, et puis profitez (aussi) du spectacle.
Finalement, c’était un peu Noël ce soir.